Ma rencontre avec la kinésiologie

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Il pleure, encore… je suis à bout... 2 mois qu’il pleure, jour et nuit. Nuits pendant lesquelles il hurle à ne plus pouvoir s’arrêter, alors que son papa et moi sommes à bout de nerfs, dans l’impuissance et dans le chagrin de ne pouvoir le calmer ; l’aider.

Quelque chose ne va pas… C’est anormal qu’un bébé pleure autant.

A ce moment-là, il a 6 mois…

Je crie, sur lui, sur sa sœur, sur son papa ; je ne me reconnais plus. Où est passé la maman douce et calme que je pensais être ? La fatigue a pris le dessus, tout sombre en moi, encore… mon corps et ma tête sont ébranlés. Je doute sur tout ; surtout de moi… encore….

A un moment de lucidité et de calme, je comprends qu’il cherche à me dire quelque chose. Qu’as-tu mon fils ? Je sens que tu as mal, mais où ?

Nous passerons par les diagnostiques : « Il fait des terreurs nocturnes » ; « Il a une double otite » inexistante en fin de compte. Non pour moi c’est son ventre, ils se trompent. Mais personne ne m’écoute…

Nous tiendrons 3 mois ainsi, jusqu’au jour où un appel à la pédiatre, en pleurant à chaude larmes, je lui implore de prendre le temps de trouver ce qu’a notre bébé.

Je sais au fond de moi que le problème se trouve dans son ventre. Après ¾ heure à discuter, il s’avère qu’il est allergique aux protéines de lait et qu’un lait maternisé spécifique pour les bébés intolérants au lactose est nécessaire.

Quel soulagement j’éprouve à connaître enfin les raisons de la souffrance de notre petit garçon, et en même temps la frustration et la colère s’installent… Si seulement j’avais su taper du poing avant, si seulement je cessais de douter de moi constamment, si seulement je n’étais pas aussi NULLE ! Sûre de moi, on m’aurait écoutée. Cinq mois que je laisse mon bébé souffrir ! C’est alors qu’un tel auto-jugement déclenchera en moi une descente émotionnelle et psychologique fulgurante…

Peu de temps après la visite chez la pédiatre, une amie me parle d’une kinésiologue qui peut aider notre petit ange à aller mieux, voir ne plus être allergique. Souhaitant plus que tout soulager notre enfant je prends le numéro.

J’appréhende cette rencontre, cette thérapie. Qu’est-ce que c’est ? D’où ça vient ? Ce n’est pas un peu louche ? Je suis sceptique, je ne suis pas sereine, mais tellement las je décide de franchir la porte du cabinet.

La kinésiologue m’explique le principe, beaucoup de théorie que je ne comprends pas et à nouveau le doute qui s’installe. Ai-je pris la bonne décision de venir ici ? Je regarde mon petit homme, ses petits yeux tous ronds, son adorable frimousse. Oui on va essayer !

Grâce au test musculaire, la kinésiologue nous confirme l’allergie mais également une réaction aux vaccins. Elle parlera de sa naissance (accouchement, séjour à l'hôpital). Je suis scotchée ! Je ressors du cabinet, mon bébé dans les bras, éreintée, mais confiante et contente d’avoir essayé cette nouvelle thérapie complémentaire. Je le sers fort dans mes bras… Je l’aime tant ! Il va aller mieux, nous allons aller mieux.

Le résultat ?

Grâce à la complémentarité de la médecine traditionnelle et de la kinésiologie, notre fils aura pu arrêter le lait spécialisé peu de temps après ses 14 mois et recommencer à manger progressivement des produits laitiers, sans avoir le moindre souci digestif.

Nous ne pleurons pas pour rien. Nos larmes, nos cris, notre colère, ..., sont le résultat d'un besoin, de quelque chose qui nous dérange en nous, de douleurs (physiques et/ou psychiques).

Enfant, ado ou adulte, nous sommes tous pareils. Notre corps nous parle et il se manifeste, doucement au début, par de petits maux. En reniant ses alertes, notre corps continuera de manière progressive, mais parfois plus virulente, à vouloir nous faire comprendre qu’il a quelque chose à nous dire.

Apprenons à l'écouter